lundi 11 mai 2015

Allons couper la tête de cette pyramide!

Un peu de magie sur un
billet de 1$ des États-Unis
Photo: Jonathan Bouchard
Je suis dû pour me vider la tête sur mon blogue, il y a tant de choses pourtant que j'aimerais dire. 

J'aimerais vous entretenir, par exemple, sur l'Ukraine et comment l'Union Européenne main dans la main avec l'OTAN manigance pour s'en emparer, ou dû moins avoir ce pays de « son bord », afin de faire chier le « méchant communisme ». Comme si le communisme d'aujourd'hui était la même chose que le système d'antan de Staline ou de Mao et que la solution était le capitalisme, qui lui, est bien évidemment resté le concept sain et intègre pensé au tout début.

Franchement, bullshit, les systèmes évoluent.

Je pourrais également vous entretenir sur la nouvelle AIIB, la banque asiatique d'investissement pour les infrastructures, un autre dossier d'une importance CAPITALE pour celui qui veut au minimum être en mode action au lieu du mode réaction. L'impact de cette nouvelle banque c'est quoi pour le commun des mortels?

Impossible à comprendre si l'on ne connaît pas comment ça fonctionne entre un état et les banques mondiales, mais en gros, sachez que les pays empruntent comme vous empruntez pour votre maison. Et qu'est-ce qui arrive quand vous n'êtes pas capable de payer votre maison? La banque met le grappin dessus, c'est la même chose pour une banque mondiale qui a prêté à un pays. Le contrôle est plus sournois et moins facile à percevoir de notre coté par contre car nous pensons que ce sont les politiciens qui nous parlent d'austérité, grave erreur. Les politiciens ne sont que des exécutants. Le contrôle subtil se fait par des politiques d'austérité, entres autres, établies par ces banques, que les états se doivent d'exécuter à défaut de ne pas recevoir d'argent de celle-ci.

Ça suffit, me direz-vous, c'est complexe en maudit ce que tu me racontes-là, DJon...

Eh bien, justement... si on en est rendu là c'est parce que plusieurs d'entre nous ont décidé de ne s'intéresser qu'aux nouvelles du bas de la pyramide et ne veulent pas regarder ce qui se passe à l'étage supérieur. Et plus l'étage est haut, plus il est difficile d'y faire face et c'est normal car il faut la connaissance de chacun des autres étages pour comprendre le fonctionnement de la pyramide au complet.

Pyramide faite de panneaux de
signalisation "cédez" à Saguenay,
La Baie, en mémoire du déluge de 1996
Photo: Jonathan Bouchard
Je considère que notre monde est gérée par des décisions prisent dans le haut de cette pyramide. Ces décisions ont des impacts, étage après étage, un après l'autre, jusqu'au rez-de-chaussée. Cela m'empêche pas un étage de prendre une décision en accord avec le haut de la pyramide, qui ensuite aura une implication sur tous les autres étages du bas. Bref, ça part du haut et ça descend vers le bas.

Le truc, et c'est là la beauté de la chose, c'est qu'on m'a fait croire que j'étais dans un système dont les décisions originaient du désir du peuple, de la base.

On m'a fait croire parce que maintenant, à 40 ans bientôt, je me suis rendu compte après plusieurs années à scruter la géopolitique mondiale, les enjeux, les mouvements de nos leaders, à comparer les médias entres eux et leur propagande, que l'étage du bas ne décide absolument rien, jamais il n'est consulté avant les décisions importantes, mais plutôt endormi dans un système électoral qui n'a pas le but de donner le contrôle à la population, mais à le lui prendre... et avec son consentement par dessus le marché! Aller voter dans notre système actuel, c'est l'art de donner consciemment carte blanche à un ego démesuré qui cherche le pouvoir à travers la popularité et les affaires publiques.

Mais qu'est-ce qu'il faut faire? Allons couper la tête de cette pyramide, nom de Dieu! Calmons-nous, réfléchissons : vous faites partie de cette pyramide et vous voulez lui couper la tête? Attention.

Je crois déceler une programmation subtile depuis 1 an, c'est à dire que j'ai l'impression qu'une tendance se dessine parmi notre nouvelle génération : une tendance à croire que d'aller violemment détruire la tête de notre pyramide réglerait nos problèmes planétaires.

Je me dois de mettre formellement en garde tous ceux qui auraient cette idée que premièrement, ça ne changera strictement rien et que deuxièmement, ce n'est pas une idée nouvelle et qu'elle n'a jamais fonctionné, mais a donné l'illusion que oui.

Graffiti sur une entrée de maintenance
de la ville de Québec, qui n'existe plus.
Photo: Chrystian Boulay
Comme je le disais, vous faites parties de cette pyramide, vous faites partie de la bête que vous voulez tuer. Si vous lui couper la tête, bêtement c'est le cas de le dire, qu'arrivera-t-il selon vous? Quel est votre plan de back-up? Que ferez vous une fois la tête tombée? Rien ne changera, ce sera juste l'étage d'en-dessous qui prendra le contrôle, soyez-en assuré. Et c'est ce que l'avant dernier étage veut, bien évidemment, prendre le contrôle et pousser les gens à couper le top pour que eux, ansi le deviennent.

Ce qu'il faut faire donc, c'est quuuuoooiiii, DJon? Lol, avant toute chose, nous devons éliminer quelconque idée de violence ou de révolte de nos plans. La violence est l'arme des faibles et il se s'agit pas de faire une révolution mais une évolution. Il faut enlever le « r » qui nous fait « r »ecommencer encore et encore.

Je suggère la manière non-violente que voici : construisons notre propre système cubique à coté, montrons que nous avons de vraies solutions et essayons d'attirer ceux de la pyramide d'à coté à essayer notre nouveau système pour gérer l'humanité. J'imagine alors la pyramide perdre ses étages un à un, impuissante face au transfert des gens vers notre cube, face à cette évolution vers une nouvelle « dimension ».

DJon

11 mai 2015

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